Intervention de Mélanie TOCQUEVILLE (IPERIA l’Institut) au colloque international de Bucarest sur la thématique « L’égalité femme-homme dans et par l’éducation » en collaboration avec l’Université Lyon 2 (pilote local d’un Master autour de ces questions).
Contexte :
Le Centre Régional Francophone de Recherches Avancées en Sciences Sociales (CEREFREA) est basé à Bucarest en Roumanie. Il est rattaché à l’Université de Bucarest et à l’Ambassade de France en Roumanie.
Le réseau du Centre est fait de maillages particulièrement intéressants tels que :
- L’Ambassade de France à Bucarest.
- L’Ambassade de Roumanie en France.
- L’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).
- L’Agence Universitaire Francophone (AUF).
La mission principale du CEREFREA est de renforcer la visibilité de la communauté scientifique francophone en sciences humaines et sociales. Il intervient dans la région de l’Europe du Sud-Est et au-delà. Il travaille en coopération avec des établissements français de recherche et de formation.
Le Centre a proposé un colloque international les 25/26 novembre à Bucarest sur : « L’égalité femme-homme dans et par l’éducation ». Il est organisé en coopération avec l’Université Lyon 2, qui pilote un Master à Bucarest autour de ces questions. Un appel à communication européen a été lancé début octobre et notre proposition d’intervention a été retenue par le comité scientifique du colloque.
Propositions :
Nous avons proposé une communication qui s’intitule « Vers la reconnaissance des métiers dits « naturellement féminins » : quand la formation professionnelle délivre aussi une reconnaissance sociale ».
Nous avons fait le choix de présenter le contexte dans lequel les salariées de notre secteur évoluent ainsi qu’un focus sur l’acquisition du français dans le cadre du programme Français Compétences Professionnelles, financé au départ avec le Fonds Européen d’Intégration (FEI).
Le fil rouge de cette communication sera axé sur l’importance de la professionnalisation pour des femmes qui, à faible niveau scolaire et souvent peu diplômées, peuvent obtenir une reconnaissance certifiante, qui au-delà du diplôme représente une reconnaissance sociale essentielle en termes de positionnement social.
Par ailleurs, dans le cadre du réseau francophonie que représente le CEREFREA, il nous semble essentiel de montrer que c’est par l’apprentissage d’un métier, associé à des compétences langagières renforcées, que ces femmes ont aujourd’hui l’occasion dans leur vie quotidienne de conduire des activités avec plus d’assurance, d’indépendance et d’autonomie.
Après cette intervention en Roumanie, chacun des participants contribuera au livre commun faisant état des actes du colloque.