Contexte

Rompre l’isolement des assistants de vie, leur offrir une montée en compétences grâce au partage d’expérience entre pairs, tels sont les enjeux ambitieux de la refonte des Relais assistants de vie, consacrée par la récente convention entre IPERIA et la CNSA.
Depuis leur mise en place en 2011, ils constituent un véritable dispositif au service des salariés engagés auprès des particuliers employeurs âgés, en perte d’autonomie. Il est devenu au fil des années le support d’une gestion des ressources humaines qui reste souvent délicat à construire en raison des spécificités de l’emploi entre particuliers.

Le projet et les partenaires

Cet accord, conclu en 2018, entre IPERIA, acteur majeur de la reconnaissance et de la valorisation des métiers de la famille et du domicile – et la CNSA -Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie – ambitionne de pérenniser et de rendre accessible le plus largement possible les Relais assistants de vie.
IPERIA, à l’initiative de ce dispositif de professionnalisation, entend mettre en place un maillage renforcé sur tout le territoire pour une montée en puissance dès cette année afin de répondre aux besoins des professionnels.
Cette collaboration vise à mettre à plat le système existant pour l’observer au plus près du terrain, le remettre au goût du jour, l’amender si nécessaire, afin de parvenir à un modèle unique, en réelle prise avec la réalité sociale. Le but ultime étant de vulgariser un modèle unique et duplicable à l’infini sur tout le territoire.
Plusieurs phases de modernisation sont à l’étude, articulées autour de deux principaux axes.
Dans un premier temps, il s’agit d’inventorier les clefs de succès du modèle, la place du numérique en observant les usages, les métiers et l’essor récent de nouvelles compétences. Cette première étape doit aboutir à l’élaboration d’un nouveau programme de formations.
En parallèle, IPERIA s’attachera à étudier le format de l’apprentissage entre pairs comme levier au service de la professionnalisation.
Dans un second temps, l’expérimentation ouvre l’opportunité de jauger les différents formats potentiels du modèle. Une “mallette de développement”, visant à promouvoir ce dispositif, est à l’étude à destination tant des organismes de formation que des conseils départementaux, des animateurs des relais assistants de vie que des structures mandataires. Les formations, une fois revues et refondues, seront dès lors encore plus à même de répondre aux besoins actuels émanant du terrain.
Cette phase constituera la base de réflexions autour d’un futur référentiel de compétences. Le numérique entend parallèlement prendre une place croissante au sein du dispositif. En étudiant le parcours utilisateur des assistants de vie, l’on pourra élaborer plus nettement une relation-utilisateur des relais, en lien avec le numérique. Les 5 séances , de trois heures chacune, spécifiques sont donc enclines à évoluer, sans doute dans la perspective d’accorder un rôle déterminant au numérique dans la formation.
Cette convention court sur une période de 3 années.
Les bénéficiaires
IPERIA démontre, une fois encore, par cette collaboration renouvelée avec la CNSA en faveur des Relais assistants de vie, qu’elle ne cesse d’être au fait des évolutions sociétales et sociales et des usages dans son secteur.
Ce projet entend renforcer faire connaître et reconnaître le métier d’assistant de vie, en lui offrant par ces échanges renforcés entre pairs, un accès spontané, facilité et instinctif à la formation grâce la professionnalisation des dispositifs encadrant le métier.

Partenaires