Contexte
Décrochage scolaire, perte de repères, surmenage des parents… la crise sanitaire fragilise les familles, accentue la fracture sociale et creuse les inégalités dès le plus jeune âge. Par ailleurs, les études internationales montrent que les écarts sont le plus souvent créés dès la petite enfance : à l’entrée en CP, il y a un écart de 1 000 mots maîtrisés entre les enfants selon leur origine sociale. Pour lutter contre ces inégalités, l’État a lancé le plan de formation des professionnels de la petite enfance, porté par le Ministère des Solidarités et de la Santé. Il vise la formation de 600 000 professionnels, avec un budget total de 48 millions d’euros sur 3 ans. Il s’appuie notamment sur le cadre national pour l’accueil du jeune enfant, entré en vigueur en janvier 2021. L’État entend ainsi donner une vision commune du développement de l’enfant aux 600 000 professionnels de la petite enfance de tous horizons.
Projet
IPERIA, en tant que plateforme nationale de professionnalisation de l’emploi à domicile, s’est engagée dans ce plan national de formation aux côtés des branches professionnelles des assistants maternels et des salariés du particulier employeur. Objectif concret pour le secteur : former 88 456 professionnels d’ici décembre 2022, à raison de 81 407 assistants maternels et 7 049 gardes d’enfants.
Ainsi, 28 modules de formation issus de l’offre prioritaire ont été intégrés dans le plan. Ils abordent des thématiques variées pour correspondre aux besoins d’une majorité de professionnels, en accord avec les attentes des parents, telles que l’alimentation, la communication ou encore l’éveil culturel et artistique.
Signataire d’une convention de mise en œuvre avec la DGCS, IPERIA va engager un vaste plan de promotion pour atteindre l’objectif fixé, avec l’appui du réseau des organismes de formation labellisés.